Guy Adrian / 460 Morts et des Mouches
LE BACK ' N ' COVER DU RYTHMS
Des p'tites mouches, des p'tites mouches, toujours des p'tites mouches.
Entrez dans la résidence des Ormes d'Oullins, et ne respirez plus!
Crimes, jeux sexuels, délires amnésiques... Satan... Tu es partout...
SWING OR SLOW / Rythms'n'Books talks about the flow :
Bon alors, imagines-toi, une résidence "normalement" paisible, avec ces vieux commères et casses couilles, un crime sanglant qui implique peut être des jeux sexuels grave chelous, genre vraiment bizarroïdes, et des milliards de mouches, qui volent, qui baisent, et qui pondent de partout.
Un riche pharmacien de 71 ans se fait assassiné dans une mise en scène juste horrible. Et y'a tout plein de mouches encore!!!!
Est ce que le tableau s'est dessiné?
Je ne sais pas quelle mouche a piqué l'auteur.
Un polar un peu différent, avec des personnages atypiques et simplets comme on aime, jusque là ça roule, enfin... ça vole, ça fait mouche à mort quoi!
Puis... Comme un gros papier gluant au milieu d'un encadrement de porte, on se retrouve les ailes folles collées sur ce recueil et pour ma part, j'ai pas réussi à me débattre. J'ai eu peur de bailler... Et d'avaler les mouches!
Mais en vain ! J'ai réussi à terminer le roman et donc à écouter le prof jusqu'à la fin!
J'ai gagné une formation gratuite HACCP les gars!!!!
Du microbe, de la bactérie, moisissure et compagnie, on se retrouve dans un développement expulsé du cerveau d'un auteur-enseignant-chercheur en biologie. Et ça envoie de la mouche!
C'est un peu du n'importe nawak niveau fiction, et le problème majeur c'est que je me suis tellement perdue dans les données biologiques et scientifiques, que j'en ai perdu le charme du côté décalé, humoristique, et bargeot.
Je pense que j'ai choppé un torticolis du sourcil à force de ne rien comprendre.
Mea culpa, je suis blonde aussi hein n'oublions pas, et surtout un peu gobe - mouche, mais il m'a vraiment manqué cette accroche romancière.
Pour le côté volant, bah trop de mouches tuent la mouche, et pour ma part la mouche, bah elle m'a tuée.
Ca bourdonne, ça bourgeonne, ça pond des oeufs dans toute ta bouffe, ça fait une semaine que je conditionne en double mes aliments au frigo. J'étais déjà maniaque avec la nourriture grâce à mon cher papa psychopathe, et mon métier hyper glamour de graisse.. Heu... de rêve. Mais alors là les gars, le brie de meaux il va pas traîner longtemps dehors c'est moi qui vous le dit! J'en ai été un peu dégoûtée à force, ça m'a tout cassé l'ambiance de la partie dialogue "sympa et perverse".
Ecrit en bloc comme une analyse médicale, c'est lourd, je suis tombée comme une mouche.
Beaucoup trop de descriptions qui m'ont perdues et endormies comme une merde.
Je n'ai pas trouvé le jeu de piste déroutant et foisonnant, plutôt plat et prévisible.Mais ça reste mon humble avis, ce roman est édité chez les éditions Le Texte Vivant, que je remercie d'ailleurs pour sa confiance, donc qui a du potentiel, que la mouche à merde que je suis n'a pas su apprécier.
J'espère que l'auteur ne prendra pas la mouche. Je m'en veux d'être passée à côté, la couverture et le résumé m'avait pourtant ouvert l'appétit... Ma lecture m'a retourné les boyaux!
Le Son a l'Image
Je me fouette en Rythms avec la tapette à mouche, je le mérite cher Guy, et je m'impose une nouvelle lecture signée de votre plume, pour ne pas rester sur ce mauvais retour.
Heureusement que je n'ai pas de pénis, j'aurai trop peur de vous rencontrer un jour!
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