Marie Wilhelm / Aller Simple Paris - Corrèze
Anna Lestrade, maman au caractère bien trempée, est le souffle sur toutes les bouches.
Si jeune, si charmante, si... Dérangeante.
Peut on vraiment juger quelqu'un sur des rumeurs?
SWING OR SLOW / Rythms'n'Books talks about the flow :
Fromages, tartines, et confitures, je termine la lecture du roman de Marie et je suis repue, le bide tout tendu, et le gosier à ras bord. Je suis arrivée en Corrèze après de moult arrêts en Cuisine, saine, sauve, et pas toute seule.
Marie m'a fait baver à plusieurs reprises avec ses descriptions culinaires, j'aimerais beaucoup partager un petit déjeuner corrézien avec toi un jour, ou dévorer un bon fromage avec ce fameux coup de rouge qu'on aime tant. Sans oublier la bonne baguette toute chaude, et le saucisson bien gras... Et allez c'est bon, j'arrête, ne vous jeter pas sur le frigo.
J'ai jamais autant grailler qu'en te lisant ma chère Marie. Jamais un livre ne m'a autant ouvert l'appétit et ne m'a fait regretter ma France natale. Je veux du fromage qui pue bordel!
En plus de m'avoir donné terriblement faim, le livre est assez long, donc j'ai pu, pour mon plus grand plaisir, le lire comme une série policière, un Columbo chez James Bond, ou Colombo chez Jam Bon... "Wilhelm... Marie Wilhelm".
L'auteur n'a pas froid aux yeux, elle déballe son univers tellement proche du réel, je suis love de ses descriptions car on pourrait les penser trop présentes, mais elles en font le charme qui nous emmène jusqu'au bout. Il y a une bonne tenue dans le rythme, ça galope en intriguant, ça suspense en enquêtant. Et comme l'auteur est une ancienne prof, et qu'elle nous aime bien, elle a tout bien structuré dans une histoire sans fautes et sans erreurs. Un univers tout bien imaginé et simple pour nous embarquer facilement aux côtés de tous ses personnages atypiques et complets.
La vision et l'esprit sont entiers. J'ai aimé retrouver cette convivialité campagnarde, et cette entraide aux pays des vaches.
L'auteur fait croiser la route de plusieurs âmes torturées, pour la rendre explosive, et elle réussit haut la main son challenge.
C'est bizarre de quitter le roman. On laisse des amis, des souvenirs, comme une impression de délaisser son chez soi...
Je vais maintenant m'attarder un chouille sur la plume de Marie, qui m'a juste fait pisser de rire à certains passages, mais dont le style, principalement, est limpide et fluide. Totalement maîtrisé, le vocabulaire flirte entre les générations et se jouent des préjugés. On lit un amour inconditionnel à la Corrèze également, et je comprends pourquoi!
Quand on me demandera maintenant ce que je pense de Marie, je la visualiserais accompagnée de Vincent, Anna, Céline, Simone, Benoît, Denis, d'une grosse tranche de pain et d'un correzon.
La prochaine fois, je prévois un budget "cochonneries" pour accompagner un de tes romans, parce que c'est juste pas possible comment tu me donnes faim!!
Un grand merci pour ta confiance et ton oeuvre Marie. J'ai passé d'agréables moments en te lisant.
Le son à l'image
Alors là, ne me demandez pas pourquoi, mais c'est le fils du commissaire qui a gagné sur Renaud.
Je pense que mon côté anarchiste est plus fort que celui drogué...
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