Gaspard Chevallier / Bienvenue chez les Ibériques
LE BACK ' N ' COVER DU RYTHMS
Aaaah l'Espagne. Ce soleil de plomb, ces vergers producteurs, ces paëllas copieuses, ces îles paradisiaques, ces villes insomniaques, ces fêtes déjantées, cette marijuana semi légalisée, et ces millions de possibilités. Gaspard Chevallier, un expatrié français en terre des rois, nous raconte son amour pour ce pays si différent.
«Petit pays, je t'aime beaucoup. Petit, petit, je t'aime beaucoup. »
SWING OR SLOW ? / Rythms'n'Books talks about the flow :
Bienvenue en Espagne chikikit@s! Ole!
C'est de ma petite contrée espagnole, de ma région Valencienne, paysanne, caniculaire, et bonne vivante, que je vous chronique ce service presse tant attendu qui je savais déjà allé me donner le sourire, et les émotions qu'il faut. J'ai choisi l'Espagne après de longues années caribéennes, pour de multiples raisons. Ces multiples raisons qu'énonce Gaspard dans son recueil, sa preuve d'amour pour ce pays, et sa population. Mais qu'est ce que j'ai ri, et pleuré aussi...
Pour tout expatrié qui se respecte, s'intégrer dans son nouveau pays, passe par les us et coutumes de celui ci, malgré nos réticences, jugements, éducations, ou autres. Et c'est pas toujours facile, surtout pour un bon français pas trop tourné sur le monde. Mais s'intégrer, c'est apprendre la langue, le mode de vie, les coutumes, les traditions, se familiariser avec ces nouvelles cultures, et centres d'intérêt. C'est un plongeon dans l'essence même d'une communauté, pour le meilleur, comme pour le pire. L'auteur m'a fait ouvrir les yeux sur plusieurs sujets sensibles, niveau politique et culturel, et aussi sur ce rapport France/Espagne, assez paradoxal, du je t'aime moi non plus, je t'adore et te hais. Nos deux peuples se sont fait la guerre, se sont entre aider, ont accueillis nos différents réfugiés politiques, nous nous admirons en secret, nos gastronomies, nos sites historiques, nos lifestyles, on se plaît, mais on se juge. Une belle histoire d'amour, ponctuée de clins d'oeil humoristique, d'expériences personnelles, et de beaucoup d'alcool et autres substances illicites bien entendu, c'est l'Espagne les copains! Faut pas oublier les tapas, les tortillas, les paellas, les canas, les naranjas, et tout le tralalas.
J'aime ce pays, même si parfois il est agaçant. C'est encore un endroit sur terre, où tu peux créer un petit bonheur, comme dans les années quatre vingt en France quoi. Reculé, princier, sensible, cosmopolite, on y vit bien, sous ce climat de churros.
J'ai particulièrement ri au passage sur les restaurants forcément ; quand le restaurant dit doubler ses effectifs pour l'été, que les journées sont interminables pour nous, entre les hollandais, anglais, allemands, français, italiens, et espagnols qui mangent avec tous une heure de décalage. Nous sommes amenés, nous autres, à cuisiner toute la journée pour satisfaire tout ce flot de passant international. De 11h du matin à minuit, et ce, sans arrêt.
J'ai vu ma dernière année défilé devant mes yeux. Des raisins au jour de l'an, au corida dans les rues des villages, en passant par la réputation de la Gardia Civil, les fallas, les coetas, je crois que l'Espagne m'aura beaucoup appris, et je l'en remercie. Bref du coup, laissez tomber les guides Michelins, le recueil de Gaspard Chevallier est fait pour vous, chers voyageurs de l'extrême, désireux de conquérir le royaumes des rois. J'avais acheter un Larousse en arrivant moi, tu sais le tout pourri dictionnaire soit disant de ouf avec lequel t'es bilingue, bah c'est quand même mieux d'apprendre quelques insultes affectives pour rentrer tout de suite dans le moule. Parce que bon j'avoue se faire nommer «tio», ou «hombre», quand on est une meuf bah tout de suite, c'est un peu choquant. Pire, leur façons de commander au bar, totalement différente de la notre , trop polie pour être honnête, mais qui a pour mérite de mettre des formes. Chez les Espagnols, on ne dit pas «bonjour, s'il vous plait, merci, j'te su..» Nan mais «met moi un coca» Ca a le mérite d'être clair, puis on s'habitue, à ce lifestyle un peu décalé, beaucoup plus nocturne, et surtout très familial, hippie dans l'âme, conquistador dans le sang. J'ai adoré me plonger dans ces lignes, c'est un très bel hommage pour l'Espagne et ses habitants. Spain is different, different is spain De puta madre, muy buena la pizza Marina y viva España!
Le son a l'image
Quien puede ser libre, no se cautive.
No me vale un "C'est la vie"
Yo sera mas fuerte!!
Gracias Gaspard por tot!
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