Maud Tabachnik / Gémeaux
Deux jumeaux abrutis sillonnent la Californie avec une pointure de la mafia française en cavale.
Un flic beau gosse, et une journaliste lesbienne ont pour mission de les arrêter.
La chasse à l'homme peut commencer!
SWING OR SLOW / Rythms'n'Books talks about the flow :
- Tu lis quoi en ce moment?
- Maud Tabachnik, Gémeaux...
- Ah...
- Tu connais?
Nouvelle génération de polar français, Gémeaux place la barre très haut avec son style "no frontière" et "no limite".
"Pas vraiment polie, mais froidement efficace", je reprends les mots du Canard enchaîné pour en faire le slogan de campagne de Maud.
Je l'imagine clope au bec, des années de FBI aux archives, l'oeil sensible, et la main de Lucky Luke, un crayon à la place du gun.
Je suis impressionnée par cet ouvrage ; il en fourre plein la gueule.
On sent toute l'intelligence et la culture de l'auteur, c'est enrichit.
On joue dans la cours des Grands, même si on n'y a pas été invité, et on se retrouve en plein match de tennis avec une bombe entre les cuisses. Le roman est actuel, des sujets sensibles sont déballés, on se retrouve nous aussi violés de toute cette horrible vérité. La construction est entière, les éléments du bouquin sont dignes d'une imagination bien déjantée.
Ames sensiblement sensibles, fermez les yeux à certains passages.
L'univers qu'attribue Maud à ses personnages est franchement super.
Elle intègre l'homosexualité féminine dans une plume désinvolte mais chaste, pour un côté décalé mais pas vulgaire, et j'adore ça! L'auteur a su être originale, dans ses choix, et aussi dans son histoire!
J'ai lu ce roman entre l'Andalousie et la Provence, dans un aéroport, bar, restaurant...
Je n'ai jamais autant suspecté mon voisin pour enlèvement ou homicide. C'est fou ce qu'on devient parano avec quelques mots bien balancés sur le bon tempo, là où il faut.
Je suis allée rendre visite à mon neveu, et ma soeur m'a gentiment demandé avec ses gros sous entendus, pourquoi je ne faisais pas d'enfants à mon tour.
Et je remercie grandement Maud pour m'avoir donné un argument, autre que "je tiens à ma vie de débauche, laissez moi fumer mes pétards tranquille!".
Maintenant je peux me défendre avec le snuff... Ou la sniff... Ou la snouffe...
Ouais non, en fait non, ne faites pas d'enfants.
J'avais envie de me servir d'un revolver moi aussi.
T'es fada je crains dégun, je vous prends tous ici un par un! (Réf : IAM ; pour les incultes, parce que Oui je danse le Mia à Marseille). Ca rend fou, t'as envie de te prendre pour Jean Dujardin version Starsky and Hutch. Tu mattes tout le monde comme si t'avais une plaque de shérif sous ta doudoune de ski, ou un attirail de soldat dans ton sac à dos rose à fleur. Mais dès que tu crois un mec chelou, tu redescends vite sur terre, et tu maudis les avions de pas autoriser les tasers à bord.
Ce qui, entre nous, est tout aussi dangereux apparemment qu'un tube de mascara ; 15 euros à la poubelle, et une tête de vieille pendant trois jours vous savez ce que c'est? Moi si...
Je remercie mes compagnons de vol, qui m'ont donné du répit pour lire, et aussi au pilote de ne pas avoir crasher l'avion dans la mer Méditerranée.
Je remercie également les Editions de Borée de m'avoir confié ce roman qui m'a beaucoup plu et aussi à son auteur pour l'avoir écrit, et chérit pour qu'il soit aussi parfait!
Je remercie aussi ma famille, qui a toujours été là pour moi...
Bon j'arrête le remake des music awards ; mais je continuerais à suivre cette auteur pour sûr.
Elle m'a séduite avec son franc parlé, et sa grandeur. Une excentricité audacieuse, qui renforce l'authenticité du roman et sa génitrice.
Le Son à l'image
Because everytime I hear this song, I think about my mom.
Mummy, "cooking" don't mean "making food"
Love you Mom
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