Célia Berton / Léa Legan
Si une catastrophe survenait, que ferions nous? Mais d'abord, qui est Léa Legan?
SWING OR SLOW /Rythms'n'Books talks about the flow :
Je chronique ce petit bout de livre, d'un petit bout de femme, qui vient de sa toute petite île, avec sa grande rouffa, ses grands yeux ronds, et ses grands mots.
Ca paraît rien à l'oeil, quelques feuilles mises les unes après les autres. Avec un fil conducteur. Et un espoir dantesque pour l'humanité.
Comment d'une seule et unique femme, le monde peut il changer? Ou pas.
Comment d'un point de vue neutre et pacifique, peut on rendre le monde meilleur? Ou moins.
L'auteur tient une solution pour le moins économique, et la promène en philosophant, brodant par ci par là par des sauterelles et des spéculos.
Ca réflexionne beaucoup là dedans. L'auteur nous emmène à penser, mais sans prise de tête. Malgré son jeune âge, elle me rappelle un de mes professeurs de philo, qui, je me souviens, parlait pour lui, il ne cherchait pas à convaincre, ou à nous rallier à cause, ou un but. Seulement à poser des questions existentielles pour lui même, ou méditer sur des pensées habituelles qui t'imposent forcément à gamberger. Et à ouvrir un auto débat avec toi même, faire le point sur toi, et tes opinions, et ta liberté de pensée.
Le livre n'est pas seulement venu avec le décalage horaire, mais aussi avec une divergence dans les temps. Careful miss, tu peux risquer d'alourdir le récit, et le lecteur est bestiassement affûté, c'est à double tranchant.
Pour moi le livre est trop petit, la dystopie aurait pu être étiré, car l'auteur a une bonne imagination de rêveuse, et j'aime son style antillais qui se retrouve souvent.
Renverser la face du monde, un défi que l'auteur a réalisé en une trentaine de pages, telle une dissertation bien plantée, un mélange de sujet de DS et d'une épreuve de Bac de philo.
Voilà je vais m'arrêter là, ma chronique ne doit pas être plus longue que l'ouvrage! Et moi quand je commence... Comme le karaoké, je lâche plus le micro!
Le Son à l'Image
Je remercie grandement l'auteur pour sa générosité, et si un jour je refais un tour aux Antilles, je ferais d'abord un saut chez toi, car je serais enchantée de te rencontrer doudou!
Si Dieu veut!
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